vous ferez des films, c'est d'accord, c'est une affaire de fille, mais en dehors de vos heures de travail et à condition que votre courrier n'en souffre pas." C'est ainsi que la Gaumont a incité , Alice Guy, née en 1873, à se lancer dans la réalisation et la production cinématographiques. A la toute fin du XIXe siècle, la société Gaumont et Compagnie avait pour objet la fabrication et la vente de matériel photographique. C'est donc pour commercialiser son chronophotographe que la Elge souhaitait présenter à ses clients des vues animées. Dès 1896, Alice Guy a mis en scène ses premiers courts métrages, en démarrant par La Fée aux choux, tourné dans un jardin clos à Belleville, avec quelques amis. Première cinéaste puis productrice, Alice Guy est persuadée qu'il est possible de filmer autre chose que les sujets choisis par les frères Lumière : des sorties d'atelier, des vues de train... "Il me semblait qu'on pouvait faire mieux", disait-elle. Ses tout premiers films s'apparentent à des sketchs proches des numéros de cirque (Miss Dundee et ses chiens parlants, 1902), des captations de chorégraphies proches de celles de Loïe Fuller ou des gags, comme Comment Monsieur prend son bain (1903). Les talents d'Alice Guy seront davantage reconnus lors de la sortie de son film de 35 minutes - fort long pour l'époque -, La Vie du Christ (1906). Il a nécessité une centaine de figurants et vingt-cinq décors.
Alice Guy dirige toute la fiction cité Elge. Un secteur qu'Alice Guy défriche avant de le confier à Louis Feuillade, au moment où elle part, en 1908, s'installer aux Etats-Unis avec son mari,Herbert Blache Bolton qui représentait Gaumont.
Figure dominante du cinéma outre-Atlantique, elle fait construire un gigantesque studio, Solax, implanté dans le New Jersey a Fort Lee. Contrairement à tous les usages, elle pose des petites pancartes à l'intention des comédiens : "Soyez naturels !", les exhorte-t-elle. Rien ne semble l'effrayer : ni les tournages avec des animaux sauvages ni les cascades imposées aux comédiens... En 1912, Alice Guy-Blaché est la seule femme qui gagne aux Etats-Unis plus de 25 000 dollars par an. Ce qui n'empêche pas son mari de faire l'erreur de vendre les droits de The Lure (1914), qui fut pourtant un immense succès au box-office américain, pour une bouchée de pain.
Malgré les 700 films qu'elle a réalisés, scénarisés ou produits, Alice Guy, rentre ruinée en Europe en 1922. Son studio a été vendu à l'encan. Elle meurt en 1968,le 24 mars il y a tout juste 40 ans, aux Etats-Unis, où elle s'est installée à nouveau sur la fin de sa vie, avec sa fille. A deux pas de son ancien studio.Elle a consacrée les 25 dernieres années de sa vie a rechercher un de ses 700 films, tous disparu, ses memoires dont une dizaine de telefilm ont ètè tirés, seront èditè 8 ans après sa mort. Aujourd'hui 100 ans après son dèpart de la Gaumont ,miracle du cinema ,Paramount.Gaumont edite un dvd avec 64 film "disparu" depuis plus d'un siecle.Et de nombreux films de la SOLAX company pour illustrer leur documentaire.
Bientot en vente ici le dvd 100% Alice Guy 3 heures tout le cinema d'Alice Guy pour 20€ vous pouvez envoyer des promesses d'achat sur
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Production-Distribution AUTIST ARTIST ASSOCIAT
Très interessante histoire.
RépondreSupprimerNostalgie du passée.
Travail de grande qualité.
Merci pour cette part d'histoire révélée...