Alice Guy Blache by Emmanuelle Gaume with Alexandra Lamy

Alice Guy Blache by Emmanuelle Gaume with Alexandra Lamy

lundi 23 septembre 2013

Falling Leaves Inspired by Popular Song by Charlus Alice Guy Be Natural ©riginal


Falling Leaves Inspired by Popular Song by Charlus  Alice Guy Be Natural ©riginal

Falling Leaves Inspired by Popular Song by Charlus https://www.facebook.com/aliceguyblache
Falling Leaves Inspired by Popular Song by Charlus
Submitted by Alison Macmahan on Thu, 2012-12-13 17:04
Two weeks ago I was in Toledo, Spain, to speak at the CIBRA 4th Annual film festival, as part of an hommage to Alice Guy. Regine Blaché-Bolton was part of the hommage.
Although I’ve met Regine a few times over the years, the festival gaves us several days together, an unprecedented opportunity. Regine, Reginald Blaché’s older daughter, is one of Alice Guy’s last surviving relatives who actually knew Alice personally. Of course Marquise Lepage and I took the opportunity to ask her of her memories of her grandmother.
One of her memories is of Alice teaching her an old French song.  Regine didn’t know the title, but she remembered the song and sang it for us. She also wrote out the lyrics, which Marquise transcribed.
With the lyrics in hand I was able to do a search and found that the song is entitled La poitrinaire or Le secret de bébé, and was sung on the vaudeville stage by an artist named Charlus. He recorded the song in 1903. The registration is listed as:
0000001944BC,  "Le secret de bébé" - Chanson (Boissière).
I haven’t been able to find a recording online of Charlus performing this song, but you can hear some of his other recordings here.Boissiere refers to  Frédéric Boissière, about whom not much is known, except that he was a prolific French song writer, usually using lyrics written by others, and died in 1889.
Je connais depuis l’automne, un bébé des plus charmant,
dont la soeur, pauvre mignonne, est poitrinaire à 15 ans.
Quand je vis la blonde tête, de ce gracieux lutin,
il parcourait en cachette, les allées du grand jardin.
Ses petites mains potelées, tenaient un fil qu’il roulait,
autour des branches fanées, que parfois il atteignait.
"Que fais-tu,là, petit homme?", l’enfant surpris me toisa,
puis souriant, voici comme, à voix basse il me parla.
"Tu me plais, je vais te dire, quel est mon secret à moi,
si tu me promets sans rire, de bien le garder pour toi.
Tout d’abord, je dois t’apprendre que je m’appelle Bébé,
que j’ai, ça va te surprendre, mes cinq ans depuis l’été.
Pour jouer à la cachette, je suis tout seul maintenant,
car bien malalde est soeurette, et le docteur vient souvent.
Ce docteur est bien sévère, mais ne parait pas méchant,
cependant petite mère, toujours pleure en l’écoutant.
Alors j’ai voulu connaître ce qui la faisait pleurer,
j’étais curieux peut-être, monsieur tu vas me gronder.
Sous la table avec mystère, hier je me suis caché,
le docteur causait à mère, de là j’ai tout écouté.
Il disait:”Voyez par terre, combien de feuilles déjà,
quand tombera la dernière, le chère enfant s’en ira”.
Voilà pourquoi je rattache les feuilles qui vont tomber,
c’est là une rude tâche, dis, monsieur, veux-tu m’aider
Here’s my translation:
The consumptive girl or Baby’s Secret as sung by Charlus
In the fall I met a lovely baby boy
whose sister, poor darling, is consumptive at only fifteen  
When I saw the blonde head, the graceful elf
he traveled in secret alleys of the large garden.
His chubby little hands held a roll wire, and sometimes reached the withered branches.
"What are you doing there, little man?" The child stared surprised me,
then smiling, as here, in a low voice he told me.
"Because I like you, I’ll tell you my secret,
if you promise not laugh, and keep it to yourself.
Firstly, I must tell you that I’m called Baby
I turned five last summer.
I have no one to play hide and seek with me now
as my sister is ill, and the doctor comes often.
This doctor is very severe, but doesn’t seem bad,
But my mommy   always cries when she hears him.
So I wanted to know what made ​​her cry,
I was curious perhaps, maybe you will  scold me.
I hid under the table yesterday, and when
Doctor talked to mother, then I listened to everything.
He said: “Look on the ground, how many leaves there are already
when the last leaf falls  the dear child will go. “
That’s why I attach the leaves that fall,
this is a tough task, saying, sir, will you help me?What seems clear is that this song is was the inspiration for Alice Guy when she wrote and directed Falling Leaves (Solax 1912), a one-reeler with Marion Swayne as the consumptive girl, Blanche Cornwall playing her mother, Darwin Karr her father, and Magda Foy playing Baby.                                                         Alice Guy did direct Charlus as he performed for various phonoscenes. We have a record for five such phonoscenes, but none of them is Le secret de bébé.
Charlus (prounounced Charlusse) was the stage name of Defer Louis Napoleon, born September 6, 1860 in Aumale, Seine Lower (now Seine-Maritime), and died February 21, 1951 at Verberie Oise (about fifteen miles from Compiègne), aged 90. He is buried in the Verberie cemetery.  He sang for the cafe-concert and recorded over a thousand songs, for Pathé , Edison, Odeon, Zonophone and other companies. You can read his memoirs here, (in French) which are brief and were written on the occasion of Pathé’s 50th anniversary, which might explain why there is no mention of Gaumont Phonoscènes. Also, in 1901 he was appointed artistic director of the production of  records of  caf ‘conc’ artists for Pathé.It is unclear how long he held that position, as he also continued to sing on the stage.  From 1914 to 1925,  he was branch manager at Pathé Marseille.
So, it seems clear that Alice Guy directed Charlus, and filmed him in at least five Phonoscènes. In the process she learned some of his other songs, even if they were songs she didn’t end up filming. It seems likely that she was using discs Charlus had already recorded for the sound. Maybe she considered filming  Le secret de bébé, and decided against it for whatever reason, but never completely let go of the idea until she had her chance at Solax six years later.
 Watch the movie and see for yourself.
http://www.youtube.com/watch?v=MF9XyqIvb3M

samedi 21 septembre 2013

Alice Guy Bio by G. Pickëha Be Natural Alice Guy ©riginal


Alice Guy Bio by G. Pickëha


Alice Guy portrait
Alice Guy est née en France a Saint Mandé.
Sa mère, pour éviter un scandale, après un séjour prolongé dans la jungle chilienne, accouche le 1er juillet 1873 a Saint Mandé, après un voyage de 3 mois(Le canal de panama n’existait pas) entre Valparaiso et bordeaux..
Confiè a sa grand mère en Suisse, a quatre ans, elle redécouvre sa mère ,arrive avec elle à Santiago du Chili ou elle voit pour la première fois son père, en repart à six ans et poursuit son éducation à Paris au couvent du Sacré-Cœur. A la mort de son père puis de son frère, les seuls hommes de la famille, décidée à assurer son indépendance, elle apprend la sténodactylographie, spécialité alors assez rare. Sa mère, qui dirige des comités de bienfaisance, y rencontre la famille Richard, Alice est engagée par celle-ci comme secrétaire du "Comptoir général de la photographie" remplaçant le chargé aux écritures , un certain Léon Gaumont , qui suite a un fructueux mariage , rachète le "Comptoir général"
Alice Guy, en dehors de ses horaires de travail,tourne en Mars 1896, la "Fée aux choux", considéré par les historiens comme le premier film de fiction, elle-même laissant le titre aux frères Lumiere
Alice Guy
Alice Guy portrait
Alice Guy portrait
Entrée au "Comptoir Générale de la photographie", en Décembre 1894,a 21 ans, elle prend quelques mois plus tard la direction des productions cinématographiques de fiction chez Gaumont. Elle met en scène, supervise des scénarios, le casting, la décoration, les costumes,actrice dans ses films elle engage Zecca, Cohl, Jasset, Feuillade comme assistants et scénaristes, elle s’occupe de toute la partie création de la maison Gaumont. Alice rencontre tous les chercheurs importants de l’époque : Marey, les Lumière qui l’invitent a leur premiere projection. Demeny, ainsi qu’ Eiffel, qui lui apportera toujours son soutien comme principal actionnaire de la Gaumont; elle mettra en application leurs découvertes. Des erreurs de techniciens la mettent sur la voie du trucage : "Le Magicien" tournage à rebours, "Avenue de l’Apero" ," accéléré, ralenti, cache, surimpression, fondu pour les visions de rêve.Utilise des clowns, des cascadeurs, "Les O’Mers" une dresseuses de chiens "Miss Dundee" Passe du studio de la Cité Elge aux exterieurs des Buttes Chaumont ‘"Heroïne des Buttes Chaumont" elle aborde tous les genres Féerie et fantastique "Faust et Mephistos" des poèmes cinématographique "Effets de mer"le comique
Elle adapte sous le titre d’Esmeralda le roman de Victor Hugo Notre-Dame de Paris ; des opéras, fait colorier ses films "Les Fredaines de Pierrette" pantomine entre femmes,.
. Alice Guy dès l’origine, croit au film parlant. En 1902, elle utilise un appareil, le "chronophone" Demeny, qui combine l’enregistrement sonore sur rouleau de cire et l’image filmée. L’essentiel de l’activité d’Alice Guy en 1906 et jusqu’au printemps 1907 consistera à réaliser 160 phonoscenes pour le chronophone. Dépassant rarement une ou deux minutes, ils reproduisent surtout des chanteurs ou des tableaux illustrés par des chorals. Après les Ballets de l’Opéra (avec Gaillard et la maîtresse de ballet), les Sœurs Mante danseuses mondaines, elle enregistre la classe de Rose Caron du Conservatoire dans Carmen, Mignon, Manon, les Dragons de Villars, les Cloches de Corneville, Madame Angot, la Vivandière, Fanfan la Tulipe, le Couteau de Théodore Botrel. Elle enregistre à la faveur d’un voyage en Espagne des Danses gitanes. Viendront interpréter leur répertoire devant sa caméra et ses enregistreurs : Mayol, Dranem et Polin, La Belle Otero…
.Le succes des saynetes réalisées par Alice Guy convainc la Gaumont de construire rue des Alouettes, un studio "thátre cinématographique", a l’emplacement de l’actuelle Cours du 7eme Art, qui deviendra la cité Elge achevé en 1905, il ,sera le plus grand studio du monde jusqu’en 1914 , Alice Guy inaugura la cité Elge avec "La esmeralda" tourné en 1905, elle dirigera toute la fiction produite cité Elge jusqu’a son départ pour les Etats Unis en 1907 Pour la publicité elle est la premiere a utiliser cartes postales et affiches dès 1904 ses film passent a l "Hippodrome",
le plus grand cinema du monde futur "Gaumont Palace" détruit en 1972
En 1906, son premier long métrage "La vie du Christ" superproduction de l’époque avec 300 figurants decors de Henry Ménessier
rock’n'roll 1900 "Frotteur" "Piano irrésitible" "Monsieur prend son bain" " Never ending strip tease" sujet religieux "Le noel du curé" film poursuite "La course a la saucisse" "Obstacles" film catastrophe "Le tonneau saoul" film de guerre "Guerre de 1870" le premier film sur la commune de Paris "Emeute sur la barricade" mélodrame "La Marâtre" film de danse, "Danse Neige", elle s’inspire de "Loie Fuller"
Alice Guy portrait
En 1907, elle épouse son cameraman, Herbert Blaché Bolton qui tournera le premier long metrage de Buster Keaton part aux Etats Unis, donne naissance à deux enfants, crée ses sociétés : "La Solax", la Solax organise avec succès au Weber’s Theater de Broadway sa première grande soirée en présence du tout-cinéma new-yorkais,fonde "Le Film Suply Co", fait construire deux studios a Fort Lee New Jersey, dirige une compagnie d’acteurs : "La Solax Stock"
Les étoiles de la Solax "stock" sont Olga Petrova Bessie Love Blanche Cornwall et son partenaire Darwin Karr, Vinnie Burns et Claire Whitney. Lee Beggs, Mace Greenleaf, Marion Swayne, Billy Quirk, "Algie The Minor", emploie des girls des Ziegfeld Follies, les soldats de l’armée américaine comme figurants dans des westerns , pratique le gros plan, utilise des animaux sauvages, des tigres, des explosions de bateaux, des poursuites de voitures, tourne dans la prison de Sing Sing, réalise jusqu’à un long métrage et dix courts par mois."Falling Leaves" ("Quand les feuilles tombent"), sera diffusé en France mélodrame à succès d’Alice Guy, Touchante histoire d’une petite fille qui, croyant retarder la mort de sa grande sœur atteinte de tuberculose, sort la nuit dans le jardin et rattache aux branches les feuilles tombées : le médecin laisse prévoir la mort de la malade à la fin de l’automne.elle fait brûler une voiture dans la cour du studio ("une Duracq seulement âgée de trois ans") pour les besoins d’une histoire criminelle. La scène fut dirigée par Edward Warren à la demande expresse d’Herbert Blaché, assez inquiet de voir sa femme filmer des incendies, des acrobaties sur les poutres du pont de Brooklyn, utiliser des animaux sauvages ou provoquer des explosions. Il consent à la voir accueillir des tigres dressés sur son plateau dans The Beats of the Jungle ("Toute la jungle") mais il lui interdit absolument l’usage de la dynamite et tourne à sa place des scènes trop périlleuses de The Yellow Traffic.Elle tourne dans la prison de Sing Sing ,utilise 200 rats et des chats sur le mème plateau
Alice Guy a contribuée à la création ou à l’essor de trois célèbres compagnies américaines. La Film Supply Co, devenue la Mutual, productrice des premiers grands films de Chaplin, et l’Universal, nées toutes deux de l’éclatement de la Motion Pictures Distributing and Sales Co. La Metro Goldwyn Mayer alors qu’elle était encore une modeste société new-yorkaise – la Metro Pictures -, de sa naissance (mars 1915) jusqu’en 1918, vécut pour l’essentiel de la distribution de films produits ou dirigée par Alice Guy de1910 à 1920. Elle a fondé et dirigé,La "Solax Company" ou contribué à la fondation aux usa, de quatre sociétés de production et d’une société de distribution. Elle a défié le trust Edison, bravant son interdiction de produire des films de plus de deux bobines. elle est la femme la mieux payée des états Unis en 1912: 25.000 dollars par an.!
Plus de 200 films répertoriés aux états Unis: comique, aventure, drame, western, féerique, fantastique, anticipation, opéra filmé, polar, documentaire, film de guerre et historique, du court au long métrage,du premier stip-tease au premier film "gay" Algie the Minor" du noir et blanc à la couleur, du muet au parlant,157 phonoscene, de "La vie du Christ" à Allan Poe…
Alice Guy portrait
Alice Guy "La Belle Otero"
A son retour en Europe, sous le pseudonyme de Guy Allix, elle écrit plusieurs contes pour enfants. Travaille sur un projet de renovation des "studios de la victorine"
Alice achève sa carrière en 1920. Pendant plus de 30 ans elle recherchera ses films et ecrira ses mémoires refusés par tous les editeurs "Autobiographie d’une pionniere du cinema"publiées 8 ans apres sa mort, le 24 mars 1968 dans un hopital du new jersey , oubliée des hommes, oubliée de l’histoire, oubliée d’elle-même peignant les murs de sa chambre d’hopital a la manière des prisoniers de l’ira.
Depuis la disparition d’Alice guy une dizaine de realisatrices se sont essayées a son portrait, un documentaire, une fiction ou une piece de theatre tous les 4ans depuis la parution de son autobiographie en 1976 ,https://www.facebook.com/alice.guyjr