For a woman living during such an oppressive time period, Alice was a pioneer and a survivor. Not only did she deal with the criticisms of society, but she also dealt with the misogyny of her public and her colleagues. She was a warrior against the zeitgeist of patriarchal dominance. While men took credit for her work and denied Alice the satisfaction of having her name remembered for her accomplishments, her accomplishments will no longer go unnoticed. In 1953 in France, she was awarded the Legion of Honor for pioneering work in film. Before she died, she wrote an autobiography about her life in the film industry which was published by her daughter Simone after her death on March 24th, 1968. Women like Alice should not be forgotten. They should be remembered and given credit for their contributions. Women like Alice inspire women like me to reach out for my dreams in a world of impossibility. Thank you, Alice. You are an inspiration to us all.://archive.org/stream/movingpicturewor21newy#page/194/mode/2up
Alice Guy Blache Festival de Cannes 2018
.. !" WHILE staging a complicated water scene for a new Blache photo-drama, entitled " The Mysterious Bride,"Madame Alice BJache narrowly escaped serious injury recently, when a large glass tank gave way under the pressure of the water, and scattered broken glass in every direction ..http://archive.org/stream/picturestoriesma03lond#page/63/mode/2uphttp://archive.org/stream/picturestoriesma03lond#page/63/mode/2up
http://archive.org/stream/movingpicturewor21newy#page/194/mode/2up |
"The Dream Woman" A Sensational Picture of Wilkie Collins' Hair-Raising Novel Made by Madame Blache With Marvelous Art. Reviewed by Hanford C- Judson. THE effect of real sensations when artistically produced is tremendous ..http://lantern.mediahist.org/catalog/movingpicturewor19newy_1552http://lantern.mediahist.org/catalog/movingpicturewor19newy_1552
. . It shows throughout its length the ingenuity of this clever master of the screen. From start to finish the action is in- tensely interesting, and the care and thought given to the details is phenomenal. The remarkable part of the film is the ability which Madame Blache has shown in the por- trayal of Russian life, action and intrigue ...http://lantern.mediahist.org/catalog/picturen09moti_0748http://lantern.mediahist.org/catalog/picturen09moti_0748
... . It was directed by Madame Blache who has made notable progress in the art of staging and directing feature productions. The story is distinctly French in plot and in flavor. The idea of the play has evidently been taken from one of the best tales of Balzac ...http://lantern.mediahist.org/catalog/movingpicturewor19newy_0439http://lantern.mediahist.org/catalog/movingpicturewor19newy_0439 |
Madame Blache, the Metro woman director of the Popular Plays and Players Company, is directing Olga Pe- trova in a forthcoming Metro feature, "My Madonna ..http://lantern.mediahist.org/catalog/pictureplayweekl02unse_0127http://lantern.mediahist.org/catalog/pictureplayweekl02unse_0127
http://archive.org/stream/pictureplayweekl02unse#page/n131/mode/2upMadame Blache, the Metro woman director of the Popular Plays and Players Company, is directing Olga Pe- trova in a forthcoming Metro feature, "My Madonna ...
... ." An Effective Four-Part Solax Feature. Reviewed by W. Stephen Bush. HER ear keenly attuned to the demands of popular taste. Madame Blache has given us a most sensational story in films without sacrificing either art or good taste http://lantern.mediahist.org/catalog/movingpicturewor19newy_0986http://lantern.mediahist.org/catalog/movingpicturewor19newy_0986 |
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NOUVELLES BREVES DU MONDE
Alice Guy Blache, la Ire femme metteur en scene.
— Vous etes bien jeune, mademoiselle, pour occuper un poste aussi important.
— Ne craignez rien, monsieur, cela me passera !
Telle fut la repartie que M. Leon Gaumont, alors fonde de pouvoirs du Comptoir General de Photographie, recevait a bout portant un beau jour de 1894. Son interlocutrice etait une frele jeune fille de dix-neuf ans, au regard decide, qui briguait la place de secretaire du patron. Elle s'appelait Alice Guy. Elle fut engagee.
Deux ans plus tard, Gaumont, ayant rachete le Comptoir, s'interesse au cinematographe naissant. Les freres Lumiere l'ont invite en mars 1895, ainsi que sa bouillante petite secretaire, a la fameuse seance de la Société de Photographie ou ils presentent le premier film : « La sortie des Usines Lumiere ». Gaumont a depuis construit ses propres appareils. Ses operateurs et ceux des Lumiere (qui arreteront leur exploitation en 1898) mitraillent a la ronde les scenes de la rue : arrivees de trains, defiles militaires, etc... Le premier emerveillement passe, cela devient monotone.
La petite Alice Guy, qui a l' esprit vif, declare a son patron :
— II faudrait tourner des petits sketches, avec costumes, mise en scene, etc...
— Bonne idee, repond Gaumont. Occupez-vous en donc. Ce cinematographe est tout a fait du travail pour jeune fille !
Alice Guy avise une plate-forme goudronnee a ciel ouvert en bordure des ateliers Gaumont, mobilise les services d'un peintre en eventails qui habite dans le voisinage, ecrit un scenario, trouve des acteurs benevoles, s'adjoint un operateur, plante un decor en carton découpé et peint. Et en route ! Voila le premier film a scenario tourne aux ateliers Gaumont: « La fee aux choux ». II a 30 metres et la pellicule 60 mm. de large. Nous sommes en 1896. La Française Alice Guy vient de prendre date pour se classer premiere femme metteur en scene du monde.
Interrogee sur son titre, bien des annees apres, par le fils, de son ancien patron, M. Louis Gaumont, elle lui ecrit :
« ... Je pense que les Lumiere, avec L'arroseur arrose, sont les premiers metteurs en scene ; je ne revendique que le titre de premiere femme metteur en scene, auquel je fus seule, pendant 17 ans, a avoir droit ».
Pendant les annees qui suivent La fee aux choux Alice Guy met en scene pour la maison Gaumont plus de cent films. De ceux-ci il ne reste malheureusement que les titres des catalogues, des photos et quelques fragments, dont ceux d'une Passion qui fut en France l'ceuvre la plus importante et la plus grave d'Alice Guy et que l'on vient de retrouver en Allemagne.
II est probable que l'interet que suscitent dans le public, enfin averti, l'étonnante carriere et la personnalite d'Alice Guy, va contribuer a faire sortir ses films de leurs poudreuses cachettes. Alice Guy, metteur en scene chez Gaumont, voyait ses films inscrits au catalogue de la maison. Ils n'etaient que rarement presentes au public sous son nom, exception faite de cette Passion, film de 800 metres, avec 21 decors et une vaste figuration, dont elle possede encore toutes les photos.
Devenue prematurement veuve en 1922, elle rentra en France apres avoir liquide son studio de New-Jersey, mais le monde du cinema se montra peu enclin a faire place a cette revenante. Brisee par la perte de son mari et le bouleversement de sa vie, Alice Guy-Blache ne pensa plus qu'a elever ses enfants. En femme de devoir simple et courageuse, elle rentra dans l'obscurité que tout le monde semblait si bien s'accorder a lui laisser en partage.
Elle en sort aujourd'hui avec un peu d'etonnement. Charmante vieille dame qui a garde toute sa vivacite d'esprit, elle habite un sixieme ensoleille non loin de l'Opera. La Cinematheque Française a fete recemment ses 85 printemps. Au cours de la reception donnee en son honneur, M. Louis Gaumont a pris la parole pour dire ce que fut son ceuvre. Elle n'a pas aujourd'hui de plus zélé champion que le fils de son ancien patron.
Demandez un jour dans un club de cinema de quand date le premier film parlant. Alice Guy-Blache peut vous repondre, car c'est elle qui l'a tourne en 1902. Cela s'appelait dans ce temps-la des « phono-scenes » : on enregistrait d'abord la voix sur rouleau de cire, puis le phonographe etant synchronise avec la camera, on procedait a l'adaptation des gestes sur les paroles : procédé inverse de celui du doublage actuel. II existe une magnifique photo a contre-jour montrant, au fond, sur une scene eclairee par des projecteurs a arc, la cantatrice Rose Caron jouant une scene de Mignon, tandis qu'on distingue en ombre chinoise 1'immense pavillon d'un phonographe a rouleau et une camera entre lesquels se dresse, toute mince, l'intrépide petite silhouette d'Alice Guy, reglant la mise en scene.
— Ah ! nous dit Alice Guy-Blache en nous montrant sa collection unique de photographies, les artistes de ce temps-la avaient la fierte de la conscience professionnelle ! Un jour, Rose Caron, pendant qu'elle jouait une scene de Mignon deja enregistree, posait le pied sur un charbon incandescent qui avait saute d'une lampe a arc. Souffrant horriblement, elle joua la scene jusqu'a la fin et s'evanouit. Si je m'en etais aper<,:ue, j'aurais fait interromprej^la prise de vues, mais elle n'avait pas voulu, « pour si peu », dit-elle, nous faire recommencer le travail. Alice Guy a mis en scene et dirige, tantot seule, tantot avec des assistants qu'elle choisissait elle-meme, une centaine de ces « chronophones » parmi lesquels plusieurs opera-comiques et operettes, et des chanteurs comiques comme Mayol, Dranem, Polin. Le comique faisait prime a l'epoque dans ces courtes bandes que Pathe et Gaumont produisaient a la douzaine et les artistes « serieux )) y regardaient a deux fois avant de se commettre avec la nouvelle invention. Caruso, pressenti, accepta, puis se ravisa. C'etait le temps ou le cinema connaissait de beaux jours dans les baraques foraines et Alice Guy-Blaché, dont les films comiques etaient fort apprecies, a la-dessus de bien pittoresques souvenirs qu'elle racontera, nous l'espérons, dans les me-moires qu'elle est en train d'ecrire et dont un editeur avise ne tardera certainement pas a s'emparer.
Loin de se terminer avec son mariage en 1907, la carriere d'Alice Guy devenue Mme Blache, prenait un nouvel essor. Son mari ayant ete nomme agent de la maison Gaumont aux Etats-Unis, qu'allait faire cette dynamique petite femme de son temps et de ses energies disponibles ? C'est bien simple : elle fit construire son propre studio a Fort Lee, dans le New-Jersey, non loin de New-York, et se mit a tourner des films. Scenariste et metteur en scene, et de plus proprietaire de la firme Solax Co qu'elle a fondee, elle realise jusqu'en 1918 environ deux cents films dont un grand nombre de titres nous ont ete conserves. Elle y dirige les vedettes de l'epoque : Bessie Love, Julia
Moore, Dolores Costello, Nazimova, Olga Petrova, Ethel Barrymore, Tom Mix. Son mari, a la fin de son contrat avec Gaumont, vient se joindre a elle. Alice Guy-Blache est bien connue a cette epoque dans tout le monde du cinema americain : elle est en relations amicales avec Griffith. Elle lutte dur au milieu des intrigues et des embuches qui commencent a se dresser sous les pas des pionniers avec la naissance des grandes compagnies. Pendant dix-huit mois la Metro a vecu de la production de la Solax. Ses autres films etaient distribues par la First Nation, aujourd'hui reprise par Warner, la World Pathe, etc...
Puis vient l'intrusion des grandes combinaisons financieres dans l'industrie du cinema, le commencement de 1'exode vers la Californie et la naissance d'Hollywood, la mort d'Herbert Blache... La courageuse petite veuve se sent trop desarmee : elle abandonne la partie, elle rentre en France, en France ou elle a tant fait pour le cinema et ou on ne veut plus d'elle... Et tombe le rideau de l'oubli tandis que disparait définitivement pour le cinema « l'age de l'innocence ».
René BOCCA Mars 1957
Alice Guy Blache, la Ire femme metteur en scene.
— Vous etes bien jeune, mademoiselle, pour occuper un poste aussi important.
— Ne craignez rien, monsieur, cela me passera !
Telle fut la repartie que M. Leon Gaumont, alors fonde de pouvoirs du Comptoir General de Photographie, recevait a bout portant un beau jour de 1894. Son interlocutrice etait une frele jeune fille de dix-neuf ans, au regard decide, qui briguait la place de secretaire du patron. Elle s'appelait Alice Guy. Elle fut engagee.
Deux ans plus tard, Gaumont, ayant rachete le Comptoir, s'interesse au cinematographe naissant. Les freres Lumiere l'ont invite en mars 1895, ainsi que sa bouillante petite secretaire, a la fameuse seance de la Société de Photographie ou ils presentent le premier film : « La sortie des Usines Lumiere ». Gaumont a depuis construit ses propres appareils. Ses operateurs et ceux des Lumiere (qui arreteront leur exploitation en 1898) mitraillent a la ronde les scenes de la rue : arrivees de trains, defiles militaires, etc... Le premier emerveillement passe, cela devient monotone.
La petite Alice Guy, qui a l' esprit vif, declare a son patron :
— II faudrait tourner des petits sketches, avec costumes, mise en scene, etc...
— Bonne idee, repond Gaumont. Occupez-vous en donc. Ce cinematographe est tout a fait du travail pour jeune fille !
Alice Guy avise une plate-forme goudronnee a ciel ouvert en bordure des ateliers Gaumont, mobilise les services d'un peintre en eventails qui habite dans le voisinage, ecrit un scenario, trouve des acteurs benevoles, s'adjoint un operateur, plante un decor en carton découpé et peint. Et en route ! Voila le premier film a scenario tourne aux ateliers Gaumont: « La fee aux choux ». II a 30 metres et la pellicule 60 mm. de large. Nous sommes en 1896. La Française Alice Guy vient de prendre date pour se classer premiere femme metteur en scene du monde.
Interrogee sur son titre, bien des annees apres, par le fils, de son ancien patron, M. Louis Gaumont, elle lui ecrit :
« ... Je pense que les Lumiere, avec L'arroseur arrose, sont les premiers metteurs en scene ; je ne revendique que le titre de premiere femme metteur en scene, auquel je fus seule, pendant 17 ans, a avoir droit ».
Pendant les annees qui suivent La fee aux choux Alice Guy met en scene pour la maison Gaumont plus de cent films. De ceux-ci il ne reste malheureusement que les titres des catalogues, des photos et quelques fragments, dont ceux d'une Passion qui fut en France l'ceuvre la plus importante et la plus grave d'Alice Guy et que l'on vient de retrouver en Allemagne.
II est probable que l'interet que suscitent dans le public, enfin averti, l'étonnante carriere et la personnalite d'Alice Guy, va contribuer a faire sortir ses films de leurs poudreuses cachettes. Alice Guy, metteur en scene chez Gaumont, voyait ses films inscrits au catalogue de la maison. Ils n'etaient que rarement presentes au public sous son nom, exception faite de cette Passion, film de 800 metres, avec 21 decors et une vaste figuration, dont elle possede encore toutes les photos.
Devenue prematurement veuve en 1922, elle rentra en France apres avoir liquide son studio de New-Jersey, mais le monde du cinema se montra peu enclin a faire place a cette revenante. Brisee par la perte de son mari et le bouleversement de sa vie, Alice Guy-Blache ne pensa plus qu'a elever ses enfants. En femme de devoir simple et courageuse, elle rentra dans l'obscurité que tout le monde semblait si bien s'accorder a lui laisser en partage.
Elle en sort aujourd'hui avec un peu d'etonnement. Charmante vieille dame qui a garde toute sa vivacite d'esprit, elle habite un sixieme ensoleille non loin de l'Opera. La Cinematheque Française a fete recemment ses 85 printemps. Au cours de la reception donnee en son honneur, M. Louis Gaumont a pris la parole pour dire ce que fut son ceuvre. Elle n'a pas aujourd'hui de plus zélé champion que le fils de son ancien patron.
Demandez un jour dans un club de cinema de quand date le premier film parlant. Alice Guy-Blache peut vous repondre, car c'est elle qui l'a tourne en 1902. Cela s'appelait dans ce temps-la des « phono-scenes » : on enregistrait d'abord la voix sur rouleau de cire, puis le phonographe etant synchronise avec la camera, on procedait a l'adaptation des gestes sur les paroles : procédé inverse de celui du doublage actuel. II existe une magnifique photo a contre-jour montrant, au fond, sur une scene eclairee par des projecteurs a arc, la cantatrice Rose Caron jouant une scene de Mignon, tandis qu'on distingue en ombre chinoise 1'immense pavillon d'un phonographe a rouleau et une camera entre lesquels se dresse, toute mince, l'intrépide petite silhouette d'Alice Guy, reglant la mise en scene.
— Ah ! nous dit Alice Guy-Blache en nous montrant sa collection unique de photographies, les artistes de ce temps-la avaient la fierte de la conscience professionnelle ! Un jour, Rose Caron, pendant qu'elle jouait une scene de Mignon deja enregistree, posait le pied sur un charbon incandescent qui avait saute d'une lampe a arc. Souffrant horriblement, elle joua la scene jusqu'a la fin et s'evanouit. Si je m'en etais aper<,:ue, j'aurais fait interromprej^la prise de vues, mais elle n'avait pas voulu, « pour si peu », dit-elle, nous faire recommencer le travail. Alice Guy a mis en scene et dirige, tantot seule, tantot avec des assistants qu'elle choisissait elle-meme, une centaine de ces « chronophones » parmi lesquels plusieurs opera-comiques et operettes, et des chanteurs comiques comme Mayol, Dranem, Polin. Le comique faisait prime a l'epoque dans ces courtes bandes que Pathe et Gaumont produisaient a la douzaine et les artistes « serieux )) y regardaient a deux fois avant de se commettre avec la nouvelle invention. Caruso, pressenti, accepta, puis se ravisa. C'etait le temps ou le cinema connaissait de beaux jours dans les baraques foraines et Alice Guy-Blaché, dont les films comiques etaient fort apprecies, a la-dessus de bien pittoresques souvenirs qu'elle racontera, nous l'espérons, dans les me-moires qu'elle est en train d'ecrire et dont un editeur avise ne tardera certainement pas a s'emparer.
Loin de se terminer avec son mariage en 1907, la carriere d'Alice Guy devenue Mme Blache, prenait un nouvel essor. Son mari ayant ete nomme agent de la maison Gaumont aux Etats-Unis, qu'allait faire cette dynamique petite femme de son temps et de ses energies disponibles ? C'est bien simple : elle fit construire son propre studio a Fort Lee, dans le New-Jersey, non loin de New-York, et se mit a tourner des films. Scenariste et metteur en scene, et de plus proprietaire de la firme Solax Co qu'elle a fondee, elle realise jusqu'en 1918 environ deux cents films dont un grand nombre de titres nous ont ete conserves. Elle y dirige les vedettes de l'epoque : Bessie Love, Julia
Moore, Dolores Costello, Nazimova, Olga Petrova, Ethel Barrymore, Tom Mix. Son mari, a la fin de son contrat avec Gaumont, vient se joindre a elle. Alice Guy-Blache est bien connue a cette epoque dans tout le monde du cinema americain : elle est en relations amicales avec Griffith. Elle lutte dur au milieu des intrigues et des embuches qui commencent a se dresser sous les pas des pionniers avec la naissance des grandes compagnies. Pendant dix-huit mois la Metro a vecu de la production de la Solax. Ses autres films etaient distribues par la First Nation, aujourd'hui reprise par Warner, la World Pathe, etc...
Puis vient l'intrusion des grandes combinaisons financieres dans l'industrie du cinema, le commencement de 1'exode vers la Californie et la naissance d'Hollywood, la mort d'Herbert Blache... La courageuse petite veuve se sent trop desarmee : elle abandonne la partie, elle rentre en France, en France ou elle a tant fait pour le cinema et ou on ne veut plus d'elle... Et tombe le rideau de l'oubli tandis que disparait définitivement pour le cinema « l'age de l'innocence ».
René BOCCA Mars 1957
50 ans après la mort d'Alice Guy, un siècle après qu`elle ai tourné son dernier film, le cinéma français lui rend hommage #JodieFoster #HughHefner#RobertRedford #MartinScorsese #cateblanchett #AliceGuyCannes2018#Cannes2018 #Solax
Alice Guy 1899 by Poyet |
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