Dimanche 26 février, au cinéma Le Reflet Médicis à Paris projection de
ELLE S'APPELLE ALICE GUY de Emmanuelle Gaume FRANCE | 2016 | 59' | VO st
EN. Un portrait passionnant de la
première femme cinéaste au monde + films d’Alice GUY+ signature du
livre. Reflet Médicis 3 rue Champollion Paris 5ème, projection 14h,
conférence 16h.
Alice Guy Blache by Emmanuelle Gaume with Alexandra Lamy

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vendredi 10 février 2017
samedi 3 décembre 2016
"Elle s'appelle Alice Guy" Un film d'Emmanuelle Gaume avec Alexandra Lamy
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"Elle s'appelle Alice Guy" Un film d'Emmanuelle Gaume avec Alexandra Lamy |
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"Elle s'appelle Alice Guy" Un film d'Emmanuelle Gaume avec Alexandra Lamy |
Comment est né votre intérêt pour la réalisatrice Alice Guy ?
Emmanuelle Gaume: De ma passion pour le cinéma, l’histoire, et les beaux personnages ! J’aime découvrir et faire partager mes découvertes. C’est en plongeant dans la grande histoire du 7ème art que j’ai croisé Alice, seule femme cinéaste des débuts du cinéma pendant 17 ans ! Un seul visage de femme au milieu de centaines de pionniers… Elle s’est vite distinguée !
Emmanuelle Gaume: De ma passion pour le cinéma, l’histoire, et les beaux personnages ! J’aime découvrir et faire partager mes découvertes. C’est en plongeant dans la grande histoire du 7ème art que j’ai croisé Alice, seule femme cinéaste des débuts du cinéma pendant 17 ans ! Un seul visage de femme au milieu de centaines de pionniers… Elle s’est vite distinguée !
Le travail de recherche autour d’Alice Guy a-t-il été compliqué ?
Ce fut surtout long et ce n’est pas terminé ! Je travaille sur le sujet depuis 2012 et je découvre encore des documents, de nouvelles images… Ma rencontre avec la petite fille d’Alice, Régine Blaché-Bolton, et l’amitié qui a découlé de cette rencontre a été fondamentale. Régine était, car elle est malheureusement décédée il y a peu, la mémoire vivante de sa grand-mère. Elle m’a ouvert les archives familiales et surtout elle m’a confié les souvenirs qu’elle avait de sa grand-mère. Ce sont ces souvenirs qui m’ont permis de sculpter le personnage d’Alice Guy dans mon roman puis de construire mon film sur elle.
Ce fut surtout long et ce n’est pas terminé ! Je travaille sur le sujet depuis 2012 et je découvre encore des documents, de nouvelles images… Ma rencontre avec la petite fille d’Alice, Régine Blaché-Bolton, et l’amitié qui a découlé de cette rencontre a été fondamentale. Régine était, car elle est malheureusement décédée il y a peu, la mémoire vivante de sa grand-mère. Elle m’a ouvert les archives familiales et surtout elle m’a confié les souvenirs qu’elle avait de sa grand-mère. Ce sont ces souvenirs qui m’ont permis de sculpter le personnage d’Alice Guy dans mon roman puis de construire mon film sur elle.
A cette époque, comment était-elle dans la vie ?
Comme George Sand, Sarah Bernhardt, ou Colette elle était hors-normes ! Émancipée à l’âge de 15 ans après le décès de son père, elle a pu travailler, gagner de l’argent, voyager… Toutes choses parfaitement inaccessibles aux jeunes femmes de l’époque qui ne pouvaient rien décider pour elles. Elles étaient contraintes par la loi, soumises à la tutelle de leur père, ou de leur mari. Elle a pu choisir de faire un métier réservé aux hommes ! Volontaire, autoritaire, créative, entièrement dévouée à son métier, elle a consacré sa vie à faire du cinéma puis à se faire reconnaître comme première femme cinéaste. Comme tous les beaux personnages, elle est assez double… une main de fer dans un gant de velours ! Sa carrière est flamboyante et son histoire d’amour avec le seul homme de sa vie (et père de ses enfants) est un mélodrame hollywoodien !
Comme George Sand, Sarah Bernhardt, ou Colette elle était hors-normes ! Émancipée à l’âge de 15 ans après le décès de son père, elle a pu travailler, gagner de l’argent, voyager… Toutes choses parfaitement inaccessibles aux jeunes femmes de l’époque qui ne pouvaient rien décider pour elles. Elles étaient contraintes par la loi, soumises à la tutelle de leur père, ou de leur mari. Elle a pu choisir de faire un métier réservé aux hommes ! Volontaire, autoritaire, créative, entièrement dévouée à son métier, elle a consacré sa vie à faire du cinéma puis à se faire reconnaître comme première femme cinéaste. Comme tous les beaux personnages, elle est assez double… une main de fer dans un gant de velours ! Sa carrière est flamboyante et son histoire d’amour avec le seul homme de sa vie (et père de ses enfants) est un mélodrame hollywoodien !
dimanche 10 avril 2016
lundi 22 juin 2015
mardi 16 juin 2015
lundi 25 mai 2015
Alice Guy, pionnière du cinéma. Martin Scorsese voit en elle "une réalisatrice exceptionnelle." by Emmanuelle Gaume
Alice Guy, pionnière du cinéma. Martin Scorsese voit en elle "une réalisatrice exceptionnelle."
https://www.youtube.com/watch?v=Ke6f7PAIwPo
C'est la première cinéaste de l'Histoire, et sa vie tient de la saga hollywoodienne. Notre portrait, alors qu'un roman biographique rend hommage à cette personnalité hors norme.
Qui connaît Alice Guy ? Pas grand-monde hormis les cinéphiles invétérés. Et pourtant, cette Française née en 1873 à Saint-Mandé et décédée en 1968 aux Etats-Unis n'est rien moins que la première femme réalisatrice et productrice de l'Histoire, comptant un bon millier de films à son actif !
"Alice Guy est une combattante à tous points de vue", résume Emmanuelle Gaume, productrice et animatrice de radio et de télévision, qui consacre à la cinéaste un roman biographique (1) passionnant, très vivant. Sa mère, Marie, n'a que 18 ans lorsqu'elle est mariée à Emile Guy et l'accompagne à Santiago du Chili, où il fait prospérer une chaîne de librairies. Le couple aura quatre enfants. Marie repart en France accoucher du cinquième, la petite Alice - fruit de ses amours avec un Indien mapuche, sujet tabou qui obsédera la gamine toute sa vie -, vite confiée à ses grands-parents en Suisse.
Une enfance éprouvante
A 4 ans, la voilà qui débarque à Valparaiso pour faire la connaissance de sa famille. Meurtrie par la froideur d'Emile, ses allusions constantes à l'infidélité de son épouse, Alice s'épanouit néanmoins au Chili, apprend l'espagnol, se frotte à des moeurs traditionnelles, se passionne pour l'équitation. Mais elle est à nouveau arrachée aux siens pour repartir en Suisse, puis en France, direction, le couvent. "Ce sentiment d'abandon la poursuivra toute sa vie", souligne Emmanuelle Gaume. Petite fille très éveillée, curieuse, frondeuse, Alice vit une enfance éprouvante. Elle a tôt fait d'en retirer une aversion pour le mariage bourgeois.
Quelle idée d'opter pour une formation de sténo, métier exclusivement masculin à cette époque ! Alice n'en a cure, veut travailler, car, après la mort d'Emile Guy, en 1889, la famille est sur la paille. Elle sort major de sa promotion, se fait engager par Léon Gaumont au Comptoir général de la photographie, à Paris, où il est employé. Cet ingénieur trentenaire est un geek avant l'heure et ne tarde pas à créer sa propre société pour fabriquer des appareils de projection puis des caméras.
Pour Alice Guy, c'est un choc. L'image animée révèle sa vocation et, dès 1896, elle s'y essaie avec La Fée aux choux. Malgré l'hostilité, voire le sexisme odieux de certains collaborateurs, Léon Gaumont la nomme directrice du service des prises de vue. Et Gustave Eiffel en personne d'applaudir la "première femme à faire du cinéma" ! Elle travaille douze heures par jour, choisit ses comédiens et ses décors, écrit, met en scène de petits films, dont le très audacieux Madame a des envies, tourné en 1906, et surtout, la même année, La Vie du Christ, premier péplum s'il en est, aujourd'hui visionnable en partie sur YouTube, comme les 10% de son oeuvre réchappés de la destruction.
Il suffit de les regarder pour mesurer l'étonnante inspiration de la jeune femme. "Cette inventivité vient ce qu'elle a vécu, explique Emmanuelle Gaume. Imaginez une enfant de 4 ans qui endure sept semaines de bateau depuis la France pour rallier le Chili. Idem, à 6 ans, en sens inverse : le détroit de Magellan, les icebergs, les ours, etc. Et ses années au Chili, où elle est confrontée à des paysages incroyables, des coutumes différentes. En Suisse, il y a les montagnes, les balades au bord des lacs. Tout cela la nourrit d'images réelles."
"Be natural !"
Emmanuelle Gaume précise : "Alice est pétrie de littérature, d'histoire religieuse, d'art. Elle apporte à Gaumont sa créativité artistique, préfère la fiction aux reportages, la mise en scène en décors naturels à la théâtralité d'un Méliès." Et n'hésite pas à enrôler à la réalisation un Louis Feuillade secrètement amoureux de cette forte et jolie tête. Laquelle n'est pas près de se laisser mettre la bague au doigt.
Encore célibataire la trentaine passée, elle finit par s'amouracher du très charismatique Herbert Blaché, de neuf ans son cadet, opérateur de la Gaumont à Londres. Ce polyglotte est un play-boy en puissance, d'un sexappeal renversant. Alice n'y résiste pas, qui l'épouse en 1907. Ils sont tous deux mandatés par le patron pour vendre ses chronophones aux Etats-Unis.
Leur mission de VRP tourne court. En 1908, à Long Island, Alice accouche d'une fille, Simone. Mais pas question de renoncer au cinéma : la jeune mère crée la Solax Company, son propre studio, et tourne The Doll en 1910. Alice Guy devient ainsi la première femme à faire des films aux Etats-Unis, la première à diriger une société de production, puis la plus riche du pays. Les médias l'adorent.
La Française enchaîne les tournages - un par semaine -, toujours avec le même mot d'ordre à ses acteurs : "Be natural !" A telle enseigne qu'elle intime, gentiment, aux actrices américaines l'ordre de se démaquiller. "Alice les oblige aussi à n'apprendre aucun texte : elle leur raconte l'histoire de ce qu'elle veut tourner, et c'est tout. Il y a une sorte d'instinct visionnaire en elle.
Dans The Ocean Waif, qui date de 1916, elle met en scène une jeune femme aux cheveux courts, en salopette, qui marche pieds nus ! C'est d'une modernité incroyable." Auparavant, Alice Guy donne naissance à son fils, Reginald, en 1912. Et c'est enceinte qu'elle monte à cheval pour remplacer une comédienne au pied levé, à la fureur de son mari. Blaché n'en demeure pas moins un homme volage, qui revendique sa liberté. Alice en souffre.
Angoissée et jalouse
"C'est une femme forte dans le travail mais fragile dans sa vie personnelle, précise Emmanuelle Gaume. Elle a des angoisses terribles, se sent perdue dans un lieu inconnu. Blaché, lui, est à l'aise partout, il la réconforte. Elle ne serait jamais allée aux Etats-Unis sans lui, ni en Californie. Du reste, c'est un bon père, qui s'occupe très bien de ses enfants." Mais toujours un séducteur impénitent. Jusqu'au jour où, folle de jalousie, la célèbre cinéaste pointe sur son mari un petit revolver, fait feu à deux reprises...
Blaché est seulement blessé à l'épaule, refuse de porter plainte. Le meurtre est symbolique, leur couple n'en aura plus pour longtemps. Même remarié, Blaché restera l'amour de la vie d'Alice Guy. Alors que ses placements douteux la mènent à la ruine, elle regagne la France en 1922 avec ses enfants. Mais le monde du cinéma l'a oubliée, sa carrière s'arrête là, et la postérité lui échappe. Un peu moins aux Etats-Unis où, en 2001 à New York, dans un discours d'hommage, Martin Scorsese saluera "une réalisatrice exceptionnelle, d'une sensibilité rare, avec un regard incroyablement poétique et un instinct formidable pour choisir les bons lieux de tournage".
(1) Alie Guy. La première femme cinéaste de l'Histoire, par Emmanuelle Gaume. Plon, 464p., 21,90€.c
Read more at http://www.lexpress.fr/…/videos-alice-guy-premiere-femme-ci…
https://www.youtube.com/watch?v=Ke6f7PAIwPo
C'est la première cinéaste de l'Histoire, et sa vie tient de la saga hollywoodienne. Notre portrait, alors qu'un roman biographique rend hommage à cette personnalité hors norme.
Qui connaît Alice Guy ? Pas grand-monde hormis les cinéphiles invétérés. Et pourtant, cette Française née en 1873 à Saint-Mandé et décédée en 1968 aux Etats-Unis n'est rien moins que la première femme réalisatrice et productrice de l'Histoire, comptant un bon millier de films à son actif !
"Alice Guy est une combattante à tous points de vue", résume Emmanuelle Gaume, productrice et animatrice de radio et de télévision, qui consacre à la cinéaste un roman biographique (1) passionnant, très vivant. Sa mère, Marie, n'a que 18 ans lorsqu'elle est mariée à Emile Guy et l'accompagne à Santiago du Chili, où il fait prospérer une chaîne de librairies. Le couple aura quatre enfants. Marie repart en France accoucher du cinquième, la petite Alice - fruit de ses amours avec un Indien mapuche, sujet tabou qui obsédera la gamine toute sa vie -, vite confiée à ses grands-parents en Suisse.
Une enfance éprouvante
A 4 ans, la voilà qui débarque à Valparaiso pour faire la connaissance de sa famille. Meurtrie par la froideur d'Emile, ses allusions constantes à l'infidélité de son épouse, Alice s'épanouit néanmoins au Chili, apprend l'espagnol, se frotte à des moeurs traditionnelles, se passionne pour l'équitation. Mais elle est à nouveau arrachée aux siens pour repartir en Suisse, puis en France, direction, le couvent. "Ce sentiment d'abandon la poursuivra toute sa vie", souligne Emmanuelle Gaume. Petite fille très éveillée, curieuse, frondeuse, Alice vit une enfance éprouvante. Elle a tôt fait d'en retirer une aversion pour le mariage bourgeois.
Quelle idée d'opter pour une formation de sténo, métier exclusivement masculin à cette époque ! Alice n'en a cure, veut travailler, car, après la mort d'Emile Guy, en 1889, la famille est sur la paille. Elle sort major de sa promotion, se fait engager par Léon Gaumont au Comptoir général de la photographie, à Paris, où il est employé. Cet ingénieur trentenaire est un geek avant l'heure et ne tarde pas à créer sa propre société pour fabriquer des appareils de projection puis des caméras.
Pour Alice Guy, c'est un choc. L'image animée révèle sa vocation et, dès 1896, elle s'y essaie avec La Fée aux choux. Malgré l'hostilité, voire le sexisme odieux de certains collaborateurs, Léon Gaumont la nomme directrice du service des prises de vue. Et Gustave Eiffel en personne d'applaudir la "première femme à faire du cinéma" ! Elle travaille douze heures par jour, choisit ses comédiens et ses décors, écrit, met en scène de petits films, dont le très audacieux Madame a des envies, tourné en 1906, et surtout, la même année, La Vie du Christ, premier péplum s'il en est, aujourd'hui visionnable en partie sur YouTube, comme les 10% de son oeuvre réchappés de la destruction.
Il suffit de les regarder pour mesurer l'étonnante inspiration de la jeune femme. "Cette inventivité vient ce qu'elle a vécu, explique Emmanuelle Gaume. Imaginez une enfant de 4 ans qui endure sept semaines de bateau depuis la France pour rallier le Chili. Idem, à 6 ans, en sens inverse : le détroit de Magellan, les icebergs, les ours, etc. Et ses années au Chili, où elle est confrontée à des paysages incroyables, des coutumes différentes. En Suisse, il y a les montagnes, les balades au bord des lacs. Tout cela la nourrit d'images réelles."
"Be natural !"
Emmanuelle Gaume précise : "Alice est pétrie de littérature, d'histoire religieuse, d'art. Elle apporte à Gaumont sa créativité artistique, préfère la fiction aux reportages, la mise en scène en décors naturels à la théâtralité d'un Méliès." Et n'hésite pas à enrôler à la réalisation un Louis Feuillade secrètement amoureux de cette forte et jolie tête. Laquelle n'est pas près de se laisser mettre la bague au doigt.
Encore célibataire la trentaine passée, elle finit par s'amouracher du très charismatique Herbert Blaché, de neuf ans son cadet, opérateur de la Gaumont à Londres. Ce polyglotte est un play-boy en puissance, d'un sexappeal renversant. Alice n'y résiste pas, qui l'épouse en 1907. Ils sont tous deux mandatés par le patron pour vendre ses chronophones aux Etats-Unis.
Leur mission de VRP tourne court. En 1908, à Long Island, Alice accouche d'une fille, Simone. Mais pas question de renoncer au cinéma : la jeune mère crée la Solax Company, son propre studio, et tourne The Doll en 1910. Alice Guy devient ainsi la première femme à faire des films aux Etats-Unis, la première à diriger une société de production, puis la plus riche du pays. Les médias l'adorent.
La Française enchaîne les tournages - un par semaine -, toujours avec le même mot d'ordre à ses acteurs : "Be natural !" A telle enseigne qu'elle intime, gentiment, aux actrices américaines l'ordre de se démaquiller. "Alice les oblige aussi à n'apprendre aucun texte : elle leur raconte l'histoire de ce qu'elle veut tourner, et c'est tout. Il y a une sorte d'instinct visionnaire en elle.
Dans The Ocean Waif, qui date de 1916, elle met en scène une jeune femme aux cheveux courts, en salopette, qui marche pieds nus ! C'est d'une modernité incroyable." Auparavant, Alice Guy donne naissance à son fils, Reginald, en 1912. Et c'est enceinte qu'elle monte à cheval pour remplacer une comédienne au pied levé, à la fureur de son mari. Blaché n'en demeure pas moins un homme volage, qui revendique sa liberté. Alice en souffre.
Angoissée et jalouse
"C'est une femme forte dans le travail mais fragile dans sa vie personnelle, précise Emmanuelle Gaume. Elle a des angoisses terribles, se sent perdue dans un lieu inconnu. Blaché, lui, est à l'aise partout, il la réconforte. Elle ne serait jamais allée aux Etats-Unis sans lui, ni en Californie. Du reste, c'est un bon père, qui s'occupe très bien de ses enfants." Mais toujours un séducteur impénitent. Jusqu'au jour où, folle de jalousie, la célèbre cinéaste pointe sur son mari un petit revolver, fait feu à deux reprises...
Blaché est seulement blessé à l'épaule, refuse de porter plainte. Le meurtre est symbolique, leur couple n'en aura plus pour longtemps. Même remarié, Blaché restera l'amour de la vie d'Alice Guy. Alors que ses placements douteux la mènent à la ruine, elle regagne la France en 1922 avec ses enfants. Mais le monde du cinéma l'a oubliée, sa carrière s'arrête là, et la postérité lui échappe. Un peu moins aux Etats-Unis où, en 2001 à New York, dans un discours d'hommage, Martin Scorsese saluera "une réalisatrice exceptionnelle, d'une sensibilité rare, avec un regard incroyablement poétique et un instinct formidable pour choisir les bons lieux de tournage".
(1) Alie Guy. La première femme cinéaste de l'Histoire, par Emmanuelle Gaume. Plon, 464p., 21,90€.c
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vendredi 10 avril 2015
jeudi 2 octobre 2014
Be Natural, Alice Guy fée du cinéma
Be Natural, Alice Guy fée du cinéma https://www.facebook.com/aliceguyblache?ref=hl#
dimanche 21 septembre 2014
Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992 自然で!©1992年アリス·ガイジュニアによるstroryのriginalアリスガイBlache
Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992
Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992
自然で!©1992年アリス·ガイジュニアによるstroryのriginalアリスガイBlache
Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992
Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992
Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992
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Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992
自然で!©1992年アリス·ガイジュニアによるstroryのriginalアリスガイBlache
Be Natural!! The ©riginal strory of Alice Guy Blache by Alice Guy Jr since 1992
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